Côte est

Première étape de notre road trip :

• Québec – Nouveau-Brunswick – Île du Prince Edouard – Nouvelle-Ecosse

Départ de Granby, où nous nous trouvions jusqu’alors. Afin de situer, cette « petite » ville se trouve à environ 1h au sud-est de Montréal.

Nous décidons d’éviter les grands axes et privilégions les routes secondaires. Dans la région du Québec, il est assez simple de circuler en camper. On trouve des « Villages-relais » régulièrement et ceux-ci disposent souvent de toilettes, de tables de pique-nique, certaine fois de point de purge pour les « VR » (véhicules récréatifs) et même de centre d’information, équivalent d’une office de tourisme !

Nous suivrons la route à travers la vallée de la Matapédia, vallée encore sauvage à voir absolument si vous êtes à proximité.

Il nous a semblé qu’il était plus difficile de se diriger dans la province qu’est le Nouveau-Brunswick dû à un certain manque de signalisation nous avons donc dû faire de nombreux allers-retours. De plus ici, aucun « Village-relais » à l’horizon, nous finissons tant bien que mal à trouver des endroits où dormir et même de sacrés beaux endroits, tels qu’au bord de la rivière Matapédia, au bord de la mer sur la péninsule de Miscou ou encore aux abords de Shédiac avant d’emprunter le Pont de la Confédération qui nous emmène directement sur l’Île du Prince Edouard.

La traversée du pont dure environ 10 minutes et une fois arrivé de l’autre côté le changement de décor est radical ! Ici de la terre rouge et des nuances de bleu magnifiques ! Nous avons hâte d’entamer notre périple sur cette île ! Nous découvrons les nombreux parcs provinciaux qui bordent les côtes et permettent souvent l’accès à des plages. Ceux-ci sont toujours interdits aux campements et feux de camp mais sont cependant autorisés à nos amis à 4 pattes (ce qui nous a permis de baigner nos loulous pour leur plus grand plaisir et pour nous aussi!).

 

 

Il faut toutefois préciser que durant 3 semaines nous avons subis des températures très élevées, nous avons donc privilégié des endroits à proximité de l’océan ou de lacs. Il faut dire que nous sommes habitués au 35° que nous pouvons rencontré chez nous, mais l’air y est sec, tandis qu’ici nous avons fait la connaissance de l’humidex et autant dire que l’adaptation prend du temps !

Nous n’avons pu faire le tour complet de l’île, c’est pourquoi nous avons privilégié la côte nord en empruntant la « Coastal Drive » depuis Summerside et fait le tour de la partie est de l’île. Nous avons hésité à plusieurs reprises de profiter du ferry partant de Wood Island pour rejoindre la ville de Caribou sur la côte nord de la Nouvelle-Ecosse, cependant pour un véhicule comme le notre le montant de la traversée est souvent supérieur à 200$ ; à comparer avec la consommation de notre véhicule (légèrement supérieur à 20lt au 100km) et au nombre de kilomètres à parcourir, nous finissons notre itinéraire sur la côte sud-est de l’île et empruntons une nouvelle fois le pont de la Confédération. Cette fois le trajet est facturé mais reste cependant abordable : 47$.

Après quelques kilomètres à travers le Nouveau-Brunswick, nous arrivons en Nouvelle-Ecosse. Nous choisissons de suivre l’itinéraire de la « Sunrise Trail » qui suit la côte nord de la péninsule en direction de l’est. Dans cette région, appelée Northumberland Shore, nous avons eu beaucoup de peine à trouver un endroit pour dormir et c’est finalement à proximité de Caribou que nous avons finalement décidé de s’arrêter pour la nuit. Vu l’heure tardive, c’est finalement sur le parking d’un parc provincial, où nous ne sommes pas autorisés à rester que nous passons la nuit, nous repartirons tôt le lendemain.

 

Notre itinéraire nous emmène ensuite jusqu’à l’extrémité nord de la péninsule bien connue car c’est ici qu’est situé la « Cabot Trail » qui permet de faire le tour du parc national des Hautes-Terres du Cap Breton où nous avons eu le plaisir de faire une jolie randonnée accompagné de nos « pitous » ! Ici, seul l’itinéraire appelé « Skyline » est interdit aux chiens. Pour ceux qui auraient la même idée que nous, il est interdit de camper dans le parc national, si toutefois vous décidez quand même de tenter votre chance, elle sera de courte durée car les gardiens vérifient chaque emplacement de loisir du parc. Pour l’accès au parc il faut compter 7,60$ par adulte, le pass est valable jusqu’au lendemain 16h.

Afin de continuer notre découverte de la péninsule nous décidons de rejoindre la région d’Halifax au sud. Vu la chaleur étouffante est difficilement supportable pour nos loulous, nous évitons la ville et poursuivons en direction de Lunenburg. La vieille ville est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO et celle ci vaut vraiment le coup d’oeil. Les rues sont bordées de maisons de style coloniale et d’une multitude de couleurs différentes. Le quartier du port est également bien aménagé où il fait bon de s’y promener ! Pour ceux qui le souhaitent et qui surtout voudraient éviter les rues assez raides : des visites guidées en calèches sont également disponibles.

Une fois notre curiosité assouvie, nous suivons ensuite la « Lighthouse Route » qui suit la côte sud entre Halifax à l’est et traverse la région de Yarmouth. Des pages plus belles les unes que les autres et du sable toujours plus fin défilent sous nos yeux au fur et à mesure des kilomètres avalés! Le seul hic : les mouches à cheval qui sont assez nombreuses à certains endroits et fortement désagréable lorsque celle-ci se posent afin de nous « croquer » un bout de peau ! A plusieurs reprises nous écourtons nos baignades à cause de leur présence.

Notre itinéraire entre Shelburn au sud de la région du South Shore et Digby situé à la baie de Fundy sera très direct car nous rencontrons un problème mécanique avec notre bus et devons rejoindre le Québec rapidement. La décision est prise, nous empruntons le ferry entre Digby et Saint-John au Nouveau-Brunswick.

Afin de bénéficier d’un itinéraire plus court nous traversons également l’état du Main au USA qui nous permet d’économiser un nombre de kilomètres assez important et par la même occasion de l’argent !

La traversée est faite en moins de 36 heures, autant dire que nous avons été efficace ! Le passage en douane se fait rapidement après s’être acquitté des taxes de douanes si la demande d’ « ESTA » est faite au préalable (préférable 72h avant le passage de la frontière) ! Nous aurons même eu le droit à un douanier assez taquin qui comprenant que nous ne sommes pas de langue maternelle anglaise, profitera pour nous tourner légèrement en ridicule et finalement laisser tomber son masque pour nous faire comprendre que les douaniers américains n’ont encore jamais mangé personne !

Une fois repris la route, nous faisons une courte halte pour la nuit et reprendrons notre itinéraire pour passer la douane canadienne en fin de journée en ayant le bonheur et le contraste de rencontrer cette fois un douanier très accueillant et avenant, enfin bref, pour résumer un québécois !